Une journée de plus
Une journée de plus à devoir se déplacer avec nos masques de bonheur sur le visage
A prétendre à l’exaltation par nos biens matériels et physiques.
Ne nous disaient-ils pas qu’atteindre le sommet serait l’apogée de notre existence ?
N’étions nous pas censés vivre une utopie ?
A vrai dire qui avait défini à quoi ressemblerait notre utopie ?

Une journée de plus
Une journée de plus dans un monde à l’exponentielle croissance de la déflagration des mœurs,
A l’antipode de l’idiosyncrasie primaire du dernier Adam,
Où règne la disette de personnalité
Pour laisser place au moutonnisme prépondérant.

Une journée de plus.
Une journée de plus où en un clin d’œil le soleil s’est levé et est reparti avec l’espoir
Pour laisser place à l’obscurité de la nuit et de mon cœur.
J’aurai aimé qu’il y ait des étoiles dans mon coeur comme dans le ciel,
pour donner un peu de lumière ou d’espoir aux ténèbres de mon âme.

Le bonheur existerait-il vraiment ?
Avant même d’y arriver, c’est quoi le véritable bonheur ?
Serait-il adversités-indépendant ?
Ou est-ce nous qui favorisons son développement ?